Les aventures de Katie Stone et Marc Sauvage Episode 1

Business class

Katie Stone déguste son champagne, elle est surprise de voir qu’il n’y a que trois personnes dans la busines class. Elle demande à son garde du corps de faire un tour à l’arrière pour vérifier si l’avion est aussi vide dans la classe des pauvres.

Elle espérait profiter du vol pour draguer un ou deux passagers. C’est pour ça qu’elle préfère les vols commerciaux à l’avion privé de son père ou elle ne voit que les mêmes gens ennuyeux. Elle s’ennuie facilement et vite. Elle aime le changement.

Elle s’est habillé pour la circonstance.

Elle se concentre sur son voisin de siège. Il semble plutôt tendu. Elle pensait que c’était parce qu’il souhaitait l’aborder. Ce serait bien normal. Elle s’est habillée pour la circonstance avec une tenue sexy. Une chemise blanche qui découvre ses bras, une jupe qui s’arrête au-dessus des genoux. Des chaussures à talons, des bracelets aux poignets. Et ses cheveux soigneusement ondulés qui semblent faire des vagues quand elle bouge la tête. Un atout dont elle n’hésite pas à se servir. Et que son voisin a remarqué. De même que ses tétons qui pointent sous sa chemise.

Mais son inquiétude semble être d’un autre ordre. Elle décide de déroger à son habitude et de faire le premier pas.

- J’ai l’impression que vous n’aimez pas l’avion.

L’homme esquisse un léger sourire.

- ça se voit tant que ça ?

- Pas beaucoup mais un peu.

- Vous, en revanche, semblez très à l’aise.

- Des hôtesses prêtes à vous servir, du bon champagne, un homme charmant à mes côtés. Que demandez de plus.

- Vous me flattez. C’est plutôt vous qui êtes resplendissante.

Elle rit comme si elle appréciait le compliment maladroit. Le vol dure plusieurs heures et elle ne va pas décourager cet homme tout de suite. Un mouvement du rideau qui sépare les deux classes attire son attention. Le garde du corps est de retour. D’un signe de tête, il lui fait comprendre que tout va bien.

Elle sent la main de l’homme sur son poignet. Voilà qu’il devient audacieux.

- J’ai l’impression que vous avez soudain moins peur de l’avion.

- C’est votre présence qui me donne du courage. Je m’appelle Richard. Richard Starck.

- Et moi Katie Stone.

- Vous êtes la célèbre Katie Stone ! La fille de William.

- J’espère que vous n’allez pas vanter les mérites de mon père.

Tout en parlant, elle mêle ses doigts à ceux de l’homme. Elle le voit bouger sur son siège comme s’il était soudain gêné. Aurait-elle déjà réussi à le faire bander?

- C’est plutôt les vôtres que j’ai envie de découvrir et de flatter.

- J’espère que vous n’êtes pas le genre d’homme qui se vante de ses succès.

Leurs doigts sont entremêlés. Elle est sûre qu’il bande à présent. Elle devine son autre main qui s’approche timidement de sa cuisse. Elle la saisit et la pose sur son genou. Il n’hésite pas et la glisse sous sa jupe.

Elle devine les hôtesses et le steward qui les observe. Sans doute outrés. Mais elle s’en moque. Elle est Katie Stone, l’opinion des vulgaires employés d’un avion ne la concerne pas. Les deux autres passagers dorment profondément. Quant à son garde du corps, il a l’habitude de ce que son père appelle « ses extravagances ».

Elle colle ses lèvres contre celle de Richard. Ils s’embrassent goulûment. Finalement, ce vol a toutes les chances d’être agréable. Leurs lèvres se séparent à l’instant où le pilote annonce que suite à un problème technique, ils doivent faire demi-tour et atterrir au Corto Maltese.

Allons bon, elle va revenir dans ce pays minable même pour quelques heures et en plus ça va sans doute refroidir les ardeurs de Richard.

Apparemment pas. Au contraire.

- Vous n’avez pas peur Richard ?

- Si, j’ai peur de ne jamais pouvoir vous faire l’amour.

- Vous n’avez jamais baisé dans un avion, Richard ?

- Je doute que le personnel nous laisse faire

- Vous pensez être capable d’atteindre les toilettes.

- Vous voulez dire malgré ma peur.

- Non malgré votre érection.

- ça devrait être possible.

- Alors allons-y.

- Vous avez raison. Autant nous écraser en baisant.

Ils se lèvent ensemble. Elle s’amuse de voir qu’il a un peu de mal à se déplacer.

- Essayez de rester dans cet état jusqu’aux toilettes.

Ils avancent. Contrairement à ce que pensait Katie, l’hôtesse a un sourire complice. Elle ferme même le rideau derrière eux. Peut-être n’auront-ils pas besoin des toilettes finalement.

C’est à cet instant que tout bascule.

Kidnappée

Soudain Richard saisit les deux bras de Katie et les tord dans son dos. Plus que la douleur, c’est le changement d’attitude de cet homme qui l’inquiète. Elle tente de plaisanter.

- Il fallait me dire que vous aimiez l’amour vache, Richard. En tous cas, je vois avec plaisir que votre peur de l’avion est guérie. Vous pourriez peut-être demandé à l’hôtesse de nous laisser. A moins que vous ayez besoin de spectateurs.

Elle a parlé suffisamment fort pour être entendue par son garde du corps et elle espère qu’il va réagir. Au mouvement du rideau, elle devine que l’autre hôtesse se tient devant. Mais ce n’est pas elle qui l’arrêtera. Au pire, elle le ralentira.

- Retournez vous asseoir, Monsieur.

- Je dois voir si ma patronne va bien.

Katie pense que c’est le moment d’appeler au secours.

- Jimggggmmfff.

L’hôtesse vient d’enfoncer un épais chiffon roulé en boule dans la bouche de Katie.

De l’autre côté du rideau un mouvement se fait sentir. Elle entend un corps s’écrouler. Le rideau s’ouvre. Katie horrifiée, voit son garde du corps allongé sur le sol hissé par un des stewards et installé sur un des sièges à l’avant.

- Très efficace cette drogue.

L’hôtesse montre une petite bague à laquelle est fixée une aiguille. Katie affolée essaie de recracher la boule de chiffon qui envahit sa bouche. Elle devine que les minutes qui viennent vont être cruciales. Elle entend des passagers qui se sont déplacés depuis la classe éco. Retenus par la troisième hôtesse.

Celle qui l’a bâillonnée semble être la donneuse d’ordre.

- Ferme ce rideau et va aider Nora à retenir les passagers pendant qu’on finit avec cette petite garce

L’hôtesse obéit pendant que sa chef applique plusieurs bandes de sparadrap sur la bouche de la captive.

Les bras de Katie sont solidement immobilisés par Richard et elle sent qu’elle ne pourra pas s’en libérer. Désespérée, elle tente de lui donner des coups de pieds.

- Qu’est-ce que tu attends pour lui attacher les chevilles.

- Si tu crois que c’est facile avec cette idiote qui remue sans arrêt. Heureusement que le pilote n’arrête pas de faire des annonces pour couvrir le bruit.

De l’autre côté du rideau, Katie a entendu les hôtesses expliquer qu’une passagère a eu un malaise et que le personnel navigant s’en occupe. Annonce relayée par le pilote. La malheureuse jeune femme entend que les passagers convaincus retournent s’asseoir. Emportant ses derniers espoirs. D’autant plus que l’hôtesse a enfin réussi à immobiliser ses chevilles et à les ligoter. Elle fait de même pour ses cuisses.

Les liens sont très serrés et la captive comprend qu’elle a perdu toute chance de triompher de ses adversaires. Seuls ses bras sont libres mais Richard les tient solidement.

- J’ai cru que tu allais la baiser d’abord.

- Ce n’est pas l’envie qui m’en manquait mais on n’avait pas le temps.

- Tu auras d’autres occasions pendant une semaine.

- Je doute qu’elle soit aussi coopérative.

- Avec une salope comme elle, je m’attends à tout.

Katie est furieuse de s’entendre traitée ainsi par ces ignobles individus. Et malgré ses liens tente de se libérer des mains fermes de Richard.

Celui-ci se penche vers elle et lui chuchote à l’oreille.

- Tu devrais te calmer, ma chérie. Tes ennuis ne font que commencer. Au fait, je ne m’appelle pas Richard mais Marc. Marc Sauvage.

Ce simple nom suffit à effrayer la jeune femme. L’écologiste membre des gardiens de la terre. Prêt à tout pour faire triompher sa cause. Cette découverte suffit à la calmer. Elle cesse de se débattre et laisse ses kidnappeurs lui attacher les poignets puis les bras au-dessus et au-dessous des coudes.

La porte du cockpit s’ouvre et le copilote apparaît. La captive se tourne vers lui dans l’espoir qu’il va réagir. En effet, il marque un temps d’arrêt, observe le visage bâillonné de la jeune femme, les liens des chevilles et des cuisses. Puis ceux des poignets et des bras. Sourit.

- Vous avez fait du bon boulot. Je voulais vous prévenir qu’on atterrit dans un quart d’heure. J’espère que ça vous laisse assez de temps pour finir le travail et préparer le débarquement de cette charmante demoiselle.

L’ironie des dernières paroles de l’individu n’échappe pas à la prisonnière. Elle se reproche sa naïveté, elle aurait dû deviner que tout l’équipage était complice. Et que le but était de la ramener au Corto Maltese. Elle se demande ce qui l’attend pour être débarquée. Mais elle est sûre qu’elle ne va pas aimer.

Retour au Corto Maltese

Les ravisseurs contraignent Katy à se mettre à genoux. Ses bras sont collés contre son dos par des cordes qui entourent son torse au-dessus et au-dessous des seins. La jeune femme sent les liens très serrés s’enfoncer dans sa tendre chair à travers ses légers vêtements. Elle gémit à travers son bâillon.

Marc se penche sur elle.

- Je savais que j’arriverai à te faire gémir.

L’hôtesse réagit.

- Je me demande si tu es bien la bonne personne pour cette mission.

- C’est trop tard pour changer. Et ne t’inquiète pas. J’admets que cette garce m’excite mais je ne suis pas amoureux d’elle.

- Tu as seulement envie de la baiser et c’est déjà dangereux.

- Surtout pour elle.

L’hôtesse sourit.

- Tu as raison. J’espère que tu auras l’occasion de t’amuser. Mais je ne peux pas m’empêcher d’être jalouse. J’aurais préféré t’accompagner.

- Tu sais que ce n’est pas possible. Finissons le travail. Et met lui un bâillon plus épais. Elle gémit un peu trop fort.

La cruauté de cette dernière remarque renforce le sentiment de désespoir de la captive qui comprend qu’elle n’a aucune pitié à attendre de son ravisseur.

L’hôtesse ne se fait pas prier et retire le sparadrap qui clôt la bouche de la jeune femme. En souriant, elle passe la main sous sa propre jupe et retire son slip qu’elle enfonce dans la bouche de sa victime. Les deux autres hôtesses font de même avec leur sous-vêtement.

- J’espère que tu apprécies notre cadeau, ma chérie.

Elle applique à nouveau de solides bandes de sparadrap sur les lèvres de la jeune femme humiliée et désespérée.

D’autant plus que Marc n’est pas resté inactif et a lié les cuisses et les mollets de Katy les uns contre les autres l’obligeant à rester à genoux.

L’homme fixe ensuite une corde sur la nuque de sa victime qu’il fait passer sous ses cuisses derrière ses genoux pliés. Il fait de même avec une corde fixée sur le dos de la jeune femme et reliée aux liens de ses bras. Une troisième corde entoure le dos et les chevilles de la prisonnière. Il complète son travail en reliant les liens des poignets à ceux des chevilles et tire sur la corde jusqu’à ce que Katy la sente s’enfoncer entre ses fesses puis serre le nœud au maximum.

L’hôtesse examine son travail et décide qu’on peut l’améliorer et ajoute une corde qui relie entre elles celles qui entourent le corps et les jambes de Katy puis la fait passer sur les fesses de la jeune femme impuissante et la relie aux cordes de l’autre côté.

- C'est un bien joli paquet que tu as fait là.

- Oui, je pense qu’ainsi, elle va se tenir tranquille.

- Il vaut mieux vérifier.

Marc assène une violente claque sur les fesses de la captive qui ne peut qu’émettre un faible gémissement et agiter faiblement ses doigts.

- Elle peut tout juste frémir.

- Et à peine bouger le petit doigt.

- Il faut bien qu’on lui laisse un peu de liberté.

Les criminels éclatent de rire.

- Finissons le travail. On va bientôt atterrir.

Les hôtesses approchent un des chariots équipé pour proposer des repas aux passagers. Une d’entre elles ouvre le panneau sur le côté pendant que Nora tire sur les cheveux de Katy pour l’obliger à relever la tête et voir ce qui l’attend.

La malheureuse jeune femme comprend que ce qui a l’air d’un chariot classique a été aménagé pour qu’elle puisse être installée à l’intérieur dans une cavité préparée pour la recevoir ligotée en balltie.

Ce que font ses ravisseuses en un instant sous le regard amusé de Marc qui s’approche et ferme lui-même le panneau qui plonge la captive impuissante dans le noir.

Elle constate que la cavité est adaptée à sa taille. Ce qui signifie qu’il s’agit d’un enlèvement préparé de longue date. Il est évident que l’objectif est de faire pression sur son père. Mais ils vont être déçus. Son père n’est pas du genre à céder au chantage. Même pour sauver sa fille. Il va lâcher ses hommes de mains qui les traqueront sans relâche. Ce qui n’arrange pas vraiment les affaires de la captive. Elle a toujours admiré le caractère inflexible de son père mais pour une fois préférerait qu’il soit plus conciliant. Peut-être qu’elle aura l’occasion de lui parler de lui montrer sa peur. De le supplier. Non. Ça ne servira à rien, il détestera la voir effrayé, suppliante. Et ce sera pire. C’est alors qu’elle réalise qu’elle est vraiment effrayée. Elle est incapable de se libérer. Elle a beau tirer de toutes ses forces, elle ne réussit qu’à resserrer ses liens. Son garde du corps est endormi sans doute pour plusieurs heures. L’avion va atterrir, elle va être débarquée. Puis l’avion repartira sans elle à bord. Le vol est prévu pour durer douze heures sans escale. Cela signifie que personne ne saura qu’elle a été enlevée avant ce délai. Plus le temps qu’ils comprennent comment cela s’est produit. Ses ravisseurs ont largement le temps de la transporter n’importe où dans ce pays de merde. Elle imagine la colère de son père. Il lui a toujours dit de ne pas prendre les vols commerciaux d’utiliser l’avion privé. Il ne comprenait pas qu’elle aime cette sensation d’être entourée de gens inférieurs. Comment aurait-elle pu lui dire que c’était un des rares moments où elle se sentait vraiment libre.

Libre ! Quelle ironie. La voilà bien privée de liberté à présent. Livrée à des gens sans scrupules. Des criminels qui ne comprennent pas qu’elle ne fait pas partie des gens ordinaires avec des besoins ordinaires. Inconsciemment, elle continue de tirer vainement sur ces liens. Elle réalise qu’elle continue de se penser supérieure alors qu’elle est ligotée, bâillonnée et enfermée dans une boîte minuscule. Mais cela lui permet de repousser la panique, de penser qu’il n’y a aucun moyen d’échapper à son destin.

Elle sent le choc des roues sur la piste d’atterrissage. Elle doit reprendre son calme. Pour l’instant, elle est prisonnière, personne ne sait qu’elle a été enlevée, personne ne peut la secourir. Pour l’instant, les écologistes triomphent et elle n’a aucun moyen de s’y opposer.

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